Après quelques déboires avec le réparateur de radiateur (il l’avait mal refait, trop épais…) j’ai enfin pu reprendre le remontage.
Bien sur, le carénage du ventilateur a eu le droit à une petite séance « dérouillage et peinture », nécessaire !!
L’intercooler aussi a eu le droit à un nettoyage du faisceau avec un produit spécifique, puis traitement de la corrosion et peinture. Point positif, pas d’huile dans l’intercooler, signe que le turbo n’a pas de fuite d’huile interne !!
J’avais aussi déposé la boite à air, celle-ci était bien corrodé. De plus, la conduite entre le filtre à sable et la boite à air (conduit en alu) était percé de partout !!
Les parties corrodées de la soute ont aussi été traitées et réparées.
Un an après, à deux jours près, les soutes étaient réparés et je posais les nouveaux panneaux de plancher. Ce fut une vrai joie et surtout un vrai soulagement de voir ce cap franchi !
J’ai isolé les parois qui séparent chaque compartiment des soutes pour isoler principalement la soute de la batterie et celle de l’eau. La batterie doit rester dans une plage de température positive pour avoir un bon fonctionnement, et éviter que l’eau ne gèle (même si un système supplémentaire sera rajouter, vous verrez;) )
Malgré tout mes efforts lors de la première session de traitement de la rouille, il semblerait que je n’ai pas fais suffisamment d’épaisseur à certains endroits pour empêcher la rouille de sortir de nouveau. La faute aux méthodes de décapage utilisés (décapage mécanique qui laisse de fortes irrégularité si ce n’est pas poncé pour adoucir après) et aussi au manque d’épaisseur de peinture passée derrière et au choix de cette dernière. L’extrait sec étant faible dans celle passée la première fois, elle ne comblait pas les irrégularité créées lors du décapage. La nouvel peinture a donc comblé ce défaut, j’ai repris toutes les zones corrodées, avec de nouveau 2 couches de convertisseur (pas conseillé car finalement cela rend la couche d’accroche de la peinture très cassante et annule l’effet souple de la peinture glycéro, idéale dans le cadre d’un chassis de bus qui travail car elle reste souple, encaisse mieux les impacts de gravillon sans cassé en croute).
J’ai même dû ressortir le réservoir posé précédemment car il y avait de la corrosion juste au dessus…
Ensuite, nouvelle couche de peinture et passage d’un blaxon bi-compasant anti rayure, car il reste assez souple. Par contre attention le prix…
Suivant les endroits et leurs expositions aux gravillons, j’ai soit passé au pistolet à apprêt pour faire une couche fine qui rajoutera une protection étanche à l’eau, par exemple entre les plaque avant montage (lieu ou la saleté a tendance à ce déposer) en plus de la colle PU et les zones où il y aura des projections au pistolet a blaxon, la ça en dépose beaucoup plus !