Pose du ballon et chaufferie

La chaufferie a été réalisée dans la grande soute non débouchante, la plus proche de l’essieu arrière afin de mettre le poids le plus possible sur cette essieu (qui a une capacité plus importante que celui de devant) et aussi car non debouchante, les rangements n’auraient pas été optimal.

J’ai utilisé un ballon d’eau chaude sanitaire d’une chaudière de récupération, le corps et l’échangeur sont en inox (échangeur au bain-marie). Le ballon a été posé en premier, fixé avec des sangles 6 tonnes à des pontets que j’ai réalisé et soudé au châssis, et qui le maintiennent plaqué dans l’angle avant droit (maintien en latérale et longitudinal optimal)

Dans la chaufferie on retrouve le système de bouclage pour le solaire thermique qui est relié par un échangeur au ballon au travers du circuit du Webasto (la chaudière), le système de circulation du plancher chauffant et les départs d’eau chaude et froide sanitaire.

Afin de récupérer la chaleur produite par le moteur lors des déplacements, j’ai installé un système de vanne trois voix tout-ou-rien pour shunter le Webasto et connecter le moteur avec le ballon tampon.

Un peu de mécanique ! – Partie 5

Après quelques déboires avec le réparateur de radiateur (il l’avait mal refait, trop épais…) j’ai enfin pu reprendre le remontage.

Bien sur, le carénage du ventilateur a eu le droit à une petite séance « dérouillage et peinture », nécessaire !!

L’intercooler aussi a eu le droit à un nettoyage du faisceau avec un produit spécifique, puis traitement de la corrosion et peinture. Point positif, pas d’huile dans l’intercooler, signe que le turbo n’a pas de fuite d’huile interne !!

J’avais aussi déposé la boite à air, celle-ci était bien corrodé. De plus, la conduite entre le filtre à sable et la boite à air (conduit en alu) était percé de partout !!

Les parties corrodées de la soute ont aussi été traitées et réparées.

Un peu de mécanique ! – Partie 3

Dépose du carter inférieure pour mesurer le jeu du vilebrequin car lors des manœuvres , des accoues ce sont fait sentir. L’embrayage étant neuf, il ne reste que le calage du vilebrequin.
Lors de la mesure, il y avait effectivement un jeu de 0,15mm, pas grand chose au regard des proportions du bus mais suffisant pour donner des accoues lorsque le moteur est « en charge ».
J’ai donc commandé de nouvelles cales à Volvo qui combleront ce jeu afin de prolonger la durée de vie du moteur.
Il y avait aussi un liquide, plus fluide que l’huile dans le fond du carter. J’ai fait un prélèvement pour analyse, car j’ai un doute entre liquide de refroidissement et résidu d’eau qui a condensé à plusieurs reprises dans le moteur sans pouvoir s’évaporer puisqu’il n’a pas tourné et donc chauffé l’huile suffisamment pour l’évaporer.

Lorsque toutes ces opérations furent terminées, la repose du carter avec de la patte à joint et la reconnexion des diverses tuyauteries fût une formalité.

J’ai aussi changé toutes les durites en silicones, certaines étaient « craquantes » (phénomène caractéristique des durites en silicones trop vielles et proches de la rupture).

Un peu de mécanique ! – Partie 4

Un démontage intégral et un bon nettoyage n’étaient pas de trop. Ainsi avec cet entretien, les risques d’incendies sont réduits. (bien-sûr, un détecteur incendie viendra assurer une sécurité supplémentaire ainsi qu’un extincteur, peut être automatique)

Le Webasto avait été déposé dès le début du chantier et remisé en attendant son tour.

AVANT ->

APRÈS ->

Le voici reposé à son emplacement.