Pose des panneaux solaire photovoltaïques

Pour cette étape j’ai bien galéré pour trouver les matériaux et la technique pour les fixer correctement au toit.

Et oui avec un toit bombé (15cm de galbe !) pas facile de trouver un système de fixation adapté et solide. J’ai donc opté pour des cornières en alu de 10mm d’épaisseurs repris dans les tubes en acier du toit par des vis auto-perceuse de 6.3mm (1.7tonne en traction par vis !) plus de la colle entre la ferrure et la fibre du toi.Il a été difficile de trouver de la cornière dans les dimensions qu’il me fallait ( 13x 13 ) à des prix raisonnable. Pour info j’ai eu un devis de 956€ ttc pour 6 ml alors que je n’avait besoin que de 3ml… La folie ! J’ai donc, sur conseil avisé, fait le tour des ferrailleurs du secteur et j’ai trouvé mon bonheur ! Un jolie tube carré de 20 x 20 x 10mm d’épaisseur, de longueur 1m40 au prix de… 9€ !!!! J’ai donc pu découper mes ferrures, fabriquer celles pour les panneaux AV et AR qui dépassent des tubes acier du toit et fixer le tout !

Ensuite, après plusieurs heures de transpiration et d’agacement, les panneaux étaient enfin fixés, j’aurai quand même mis 3 jours pour les panneaux ! Le dernier sera poser après la pose du panneau thermique.

Fabrication châssis du lit

Pour le lit j’ai choisi de faire un sommier qui puisse se relever pour accéder à des coffres que je ferai sous le lit, de chaque cotés de la trappe moteur pour pouvoir accéder à cette dernière.

Isolation

Après de longues heures de recherches, a peser le pour et le contre de chaque produit, avec des contraintes très strictes, le choix de l’isolant à été fait.

Lorsqu’on fait des recherches pour choisir son isolant, on est inondé par une multitude de produits avec chacun leurs avantages et leurs inconvénients.

Première obstacle, l’encombrement maxi que l’on souhaite laisser pour notre isolant. Et oui on est dans des environnements assez restreins lorsque qu’on aménage un véhicule, et chaque centimètre est important. Ici mon principal soucis, c’est la hauteur sous plafond. Je mesure quand même 1m85 et le car d’origine dispose de 1m95 au centre (moins sur les cotés). Avec cette contrainte, j’ai décidé de mettre 5cm d’isolant maxi au plafond (le sol est isolé avec le plancher chauffant 😉 )

Maintenant qu’on a cette donnée, on va pouvoir choisir notre matériaux.
Deuxième obstacle, les valeurs du coefficient d’isolation. Vous tomberez forcément sur les fameux multicouches, qui dans l’idée sont séduisants mais dont aucun test, même avec les nouvelles procédure de 2016, le donne pour plus de R=1 quand il est seul. Souvent les fournisseurs annoncent un R bien supérieur, mais en petit, il est écrit « en complément avec notre produit…. de 10/15cm d’épaisseur ». Alors bien sur chacun fait comme il peut avec ses contraintes, je pense notamment aux fourgons, et, choisi donc le meilleur produit pour son habitacle.
Un autre produit assez apprécié des aménageurs, la mousse polyuréthane projetée. Après de très nombreuses recherches et discussions avec des professionnels du secteur, un constat s’impose: la mousse projeté c’est top et pratique a mettre en place. En revanche, pour expanser la mousse on utilise un gaz cancérogène, le panthane. En effet ce dernier est libéré dans l’air lors de la pose pendant 3/4 jours et normalement l’émission est stoppée tant que l’on ne touche pas la mousse. Mais dans un habitat roulant, les vibrations vont venir fragiliser les liaisons entre la mousse et les éléments du châssis sur lequel elle est fixée, libérant ainsi le gaz de manière presque continue. Alors bien-sur, il n’y a pas eu de grandes études sur le cas mais un peu de bon sens et de logique font l’affaire pour moi.

Le troisième obstacle est l’humidité. En effet dans un habitat confiné comme un camping car, la condensation peut vite devenir un problème majeur et entrainer des dégâts.
La cuisson des pâtes, la douche ou même la respiration la nuit par temps froid et humide génère une grande quantité de condensation. Bien-sur vous avez pensé aux aérations hautes et basses pour la chasser, mais nos châssis sont pleins de recoins et de petits angles dans lesquels elle va venir se cacher et faire son œuvre.
Il est donc primordial de choisir un matériaux imputrescible pour limiter les dégâts. L’ajout d’un pare-vapeur par dessus peut être une bonne idée, encore une fois pour réduire les risques de dégradation de l’isolant, du châssis et de l’aménagement.
Avec cette info ça limite encore les choix, car tout ce qui est végétal ou animal est souvent sujet à pourriture en cas d’humidité et nécessite un traitement spécial (et couteux).

Le dernier obstacle, c’est le porte monnaie. Le nerf de la guerre comme dit je sais pas qui 😀
Et oui il y a des solutions plus ou moins écolo, recyclable etc… Mais tout a un prix.

Avec toutes ces données il ne me reste plus grand choix. Pour mon car, pour sa facilité de mise en place et son prix, j’ai choisi les panneaux de mousse polyuréthane. (WTF, il dit que c’est dangereux et il en met, il est c.. ou quoi ?!) Il faut savoir que comme les panneaux ne sont pas liés à la structure directement comme la mousse projetée, les risques décrits plus haut sont nettement moindres (mais présent). Outre ce fait, son R est le meilleur du marché dans la catégorie 5cm et le prix du m² est tout a fait correct.

Maintenant place aux photos !
PS: Comme un boulet j’ai enlevé tout le polystyrène des parois latérales et je l’ai jeté, alors que je devais le garder pour faire la mise à 0 avec les montants de fenêtres qui seront également isolés. J’ai donc utilisé celui retiré du plafond que je devais utiliser pour les soutes et j’ai refait toutes les parois avec un outillage maison 😀

Dépose des vitres, fabrication des châssis des fenêtres et tôlage

Maintenant que le chassis est presque terminé je vais pouvoir m’attaquer au neuf !

Pour commencer j’ai déposé les vitres qui ne me serviront plus, sur les 4 déposées, une seule est en bon état les autres avaient soit des fuites soit un des deux vitrage cassés.

En enlevant une bande d’alu servant à masquer les joints des vitres j’ai éclaté le vitrage extérieur d’une vitre en bon état… J’étais vraiment pas fier sur ce coup là !!

J’ai aussi traité la corrosion de tous les montants des fenêtres !! Ils avaient mis de la colle que sur les côtés des bandes et des points au milieu, mais pas en haut et bas pour boucher… Donc infiltration etc…

Puis j’ai cintré des tubes à la forme du car (remarquez cette magnifique cintreuse ! 😂) et j’ai fait mes châssis de fenêtres.

Après coupe à la dimension, pose des tôles !

La corrosion – Partie 7 : peinture du châssis

Voilà la première étape, le traitement de la corrosion, effectué sur 90% des zones corrodées. Le reste se fera après l’aménagement !

Du coup j’ai fait toute la peinture, avec un primaire phosphatant au zinc. J’ai passé deux couches sur tout le châssis ! Et environ 9l de peinture pour les deux couches 😅